L’entreprise et le travail restent un des liens sociaux les plus forts. Alors que nous vivons une crise de défiance de l’institutionnel, cette enquête confirme que c’est bien ce que nous vivons au quotidien et les personnes que nous côtoyons qui font que nous nous épanouissons, ou pas. Les attentes des collaborateurs et de ceux qui rejoindront les entreprises sont d’ailleurs différentes et encore mal comprises, la digitalisation de notre société bousculant en permanence nos habitudes et transformant profondément, et plus qu’aucune autre révolution industrielle, nos vies. Le défi de l’entreprise serait donc de créer l’environnement dans lequel ses collaborateurs puissent donner le meilleur d’eux-mêmes, avec trois moteurs principaux « Le partage de valeurs, l’impact sur la société et l’inclusion », au risque de voir ses collaborateurs perdent leur enthousiasme et qu’ils ne viennent plus que pour leur chèque à la fin du mois, voir pire, commence à saboter son fonctionnement … Et vous comment faites vous dans votre entreprise pour créer l’environnement où les gens donnent le meilleur d’eux même?
Alors que le mouvement des «gilets jaunes» a exacerbé la crise de confiance envers les politiques, les corps intermédiaires et les médias, les Français gardent confiance en leur propre employeur, selon le Trust Barometer Edelman
La crise sociale qui secoue la France depuis plus de deux mois n’en finit pas de susciter les paradoxes. Alors que la cote de confiance des entreprises était en hausse jusqu’à l’automne dernier, dopée par l’engagement affiché par certaines d’entre elles en matière de responsabilité sociétale, le mouvement des «gilets jaunes» a enrayé cette tendance. Selon la 19ème édition du Trust Barometer Edelman, commandé par la société de communication Elan Edelman, l’indice de confiance à l’égard des entreprises a perdu 5 points pour s’établir, à 45% fin 2018.
En revanche, les Français ont toujours autant confiance dans leur propre employeur. Ils sont 61% dans ce cas. Alors que près de 3 salariés sur 5 ont peur de perdre leur emploi dans les années à venir par manque de qualification ou de compétences, et que plus de 5 sur 10 craignent que cela arrive à cause de l’automatisation ou de l’innovation, ils sont 60% à voir en leur employeur une source d’information crédible sur les sujets généraux liés à l’économie, et 52% sur les questions sociales.